Islande. Ici, c’est le Nord !
Dimanche 8 septembre
Cette journée commence sous un beau soleil, nous partons pour le tour de la péninsule de Trollskagi, très montagneuse avec ses fjords, ses jolis petits ports, ses points de vue.
Nous flânons à Hjalteyrt, avant de poursuivre notre route, sous la pluie, jusqu’à Siglufjordur. La pluie s’est transformée en neige et couvre le haut des montagnes qui dominent le village. Nous sommes à 40 km au sud du Cercle Arctique.
Le port de Siglufjordur a connu une activité florissante au début du XXème siècle avec une pêche industrielle intensive. Cependant, trop de poissons ont été pêchés, si bien que dans les années 1970, il n’y avait plus de harengs dans les eaux islandaises.
Intéressante visite du musée du hareng qui retrace parfaitement cette période.
Lundi 9 septembre
Nous sommes bloqués à Siglufjordur, en alerte orange : vent, pluie, neige, pour une durée indéterminée. Température extérieure 2° C. Il est vivement conseillé de ne pas se déplacer dans ces conditions. Pas trop de regrets, aucune visibilité.
Mardi 10 septembre
L’alerte orange est passée, mais il y a toujours beaucoup de vent et il pleut, l’anniversaire de Bernard est bien arrosé. Nous allons dans le village manger un délicieux Fish and Chips au poisson frais.
Finalement, nous décidons de partir, il y a suffisamment de visibilité pour voir les montagnes se couvrir de neige.
Il fait si froid qu’il nous faut un peu de courage pour faire un arrêt à la petite église en tourbe de Gröf, la plus ancienne église luthérienne d’Islande.
Quelques kilomètres plus loin, visite de la ferme musée traditionnelle de Glaumoer, construite en 1843. Elle est faite de pierres et de tourbe parfaitement découpée. Chaque pièce est un bâtiment à part relié par un long couloir.
Mercredi 11 septembre
C’est féérique ! il fait froid mais il n’y a plus de vent, le soleil est là, le fjord est paisible, les montagnes sont couvertes de neige.
Un petit arrêt à l’église moderne de Blonduos avant de partir pour les fjords de l’Ouest.
Dans la campagne, les chevaux islandais sont en semi-liberté. Ils ont joué un rôle important dans l’histoire du pays. Au fil du temps, ils se sont endurcis, adaptés à ce rude climat. Il est très docile et a naturellement cinq allures, ce qui lui permet de voyager longtemps sans fatigue. C’est une race protégée, s’il quitte l’Islande, il ne peut plus y revenir.