Sardaigne, jour 38

27 Fév 2024
Mardi 27 février 2024
Le ciel est bien gris ce matin, malgré tout, nous espérons profiter de notre visite à Su Gologone, source de montagne dont le débit est très important par fortes pluies.
Il pleut maintenant et nous nous contenterons du belvédère au-dessus de la résurgence de la source. La petite rando à la « Valle di Lanaittu » est très glissante, nous ne nous y risquerons pas.
Nous poursuivons notre route sous la pluie jusqu’au village d’Orgosolo, au cœur de la Sardaigne. Ici, les rues « parlent » à travers les peintures murales qui racontent l’histoire de la région, elles font également référence à des hommes politiques ou à des événements majeurs internationaux comme les attentats du World Trade Center ou la Seconde guerre mondiale, la chute de Salvator Alende, un poème de son ami, Pablo Néruda ,etc.

Nous partons pour Mamoiada, petit bourg tranquille et charmant au célèbre Carnaval. Dommage d’avoir raté cet évènement récent. En effet, c’est une des plus anciennes célébrations populaires de l’île. Elle met en scène les impressionnants Mamuthones qui défilent bruyamment dans la ville et attrapent les spectateurs avec leur lasso.
Le musée des masques est fermé aujourd’hui, on ne verra pas les Mamuthones, costumes de carnaval dont l’origine se perd dans les rites païens de la fertilité. C’est à travers les peaux de mouton, les cloches et les masques représentant des visages déformés ou bestiaux, qu’est symbolisé le contraste entre le bien et le mal, la mort et la vie, le vainqueur et le vaincu.
Pour nous consoler, nous partons à la recherche d’une « cantina », en fait une cave à vin. La région est couverte de vignes dont le plus important cépage de l’ile est le « cannonau ».
Nous nous retrouvons dans un établissement qui, en fait n’est pas une cave mais un lieu de dégustation des plus grands crus de l’ile. Nous soumettons notre recherche à notre hôte qui, après un grand nombre d’appels téléphoniques, nous trouve une solution. En attendant, il nous propose une dégustation gratuite, pour la convivialité et pour l’attente. Finalement, il nous conduit en voiture chez son beau-père, qui est l’un des 150 vignerons du village de 2500 habitants. Nous passons un agréable moment dans cette petite cave trop bien organisée, pour n’être que familiale.
Après ce sympathique moment partagé nous repartons pour Nuoro, 5ème plus grande ville de Sardaigne.

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